jeudi 24 février 2011

Le film d'horreur



Pourquoi on aime avoir peur? Pourquoi on paye beaucoup d’argent afin de regarder quelque chose de désagréable au ciné?
Souvent, plus on est inquiets, plus on est heureux et reconnaissants au film qui nous a effrayé .
Le sentiment de la peur et ce du plaisir sont fortement liés, comme c’était bien connu depuis l’époque de la Gréce Antique.
Il y a une théorie selon laquelle on adore les films d’horreur et ceux qui nous font peur en gènèral, parce que on est toujours effrayés et soucieux pour quelque raison (les maladies, les guerres, les fous qui menacent la societé, les attentats terroristes), et si on regarde un film qui nous fait hurler de peur, on peut soulager sa tension.




On peut dire qu’on devrait remercier le cinema d’horreur parce qu’ il donne à tout le monde la possibilité d’hurler pour toutes ses phobies.
Stephen King a dit que la beauté a souvent besoin d’un environment répugnant pour naitre, et pareil, parfois les choses les plus horribles naissent dans un environment  réputé positif.

Il y a differentes façons et raisons d’avoir peur, et chaque pays, avec sa propre culture, doit faire face à ces menaces.
Certaines cultures, surtout celles les plus spirituelles, transmettent des peurs liées au surnaturel.
Au contraire, les cultures les plus materialistes, transmettent des peurs associées à la nature humaine, à la folie, à la guerre et à l’impossibilitè d’avoir le controle de la nature sauvage.



C’est pour cette raison qu’il y a des genres différents de films d’horreur.





Par exemple les films japonais ont des particularités trés différentes des films occidentaux :
il y a toujours des éléments comme les esprits, les fantômes, plutôt des femmes, avec les cheveux longs et noirs qui poussent et qui se nouent autour de personnes, beaucoup d’eau et de noyades, démons et rituels. Les esprits ont souvent beaucoup souffert pendant leur vie, ils sont très en colère et ont envie de se venger.
La peur de l’eau est imputable au fait que le Japon c’est une ile, ses habitants ont une relation très profonde avec l’eau, et l’une des plus grandes menaces pour ce pays c’est le tsunami.
Encore différent c’est le cinema d’horreur Coréen, dont but n’est pas seulment faire peur au public, mais surtout exhorter à se creuser sur la nature humaine.
Le thème principal est la souffrance après la perte d’une personne bien-aimée et le sentiment de culpabilité, qui resserrent des liens entre les morts et les vivants.
Le cinéma d’horreur oriental en général transforme ce qui est monstrueux en pure esthétique.


En Occident, on a peur des maladies mentales, des psychopathes incontrolables, en particulier de ceux qui ont l’air normal, ordinaire, mais qui sont capables de commettre les crimes les plus violents.
C’est pour cette raison qu’on adore les « Slasher Movies », les films qui parlent d’un serial killer qui tue petit à petit tous ceux qui font partie d’un groupe d’amis (Friday 13th).



Pour la meme raison on regarde les fims qui montrent beaucoup de tortures et de supplices, phobies sociales, légendes urbaines et societés entièrement malades (Hostel ou Silent Hill).
Mais la particuliarité du cinéma d’horreur occidental c’est la peur de ce qu’on ne peut pas controler du tout, et qui menace tous les jours la vie des etres vivants, comme la Nature.
Il y a des films qui montrent la rébellion des arbres contre l’homme, en produisant des toxines qui sont transportées par le vent et qui poussent les hommes à se suicider tout de suite (The Happening).

Un autre filon très important du cinema d’horreur occidental s’étaie sur l’incapacité d’avoir le contrôle complet de la science, qui peut transformer des expériences normales en laboratoire en catastrophes mondiales. Par exemple un vaccin contre le cancer peut s'avérer être un virus génétiquement modifié qui transforme les personnes en monstres cannibales (I am Legend).

 












La peur nous accompagne dans la vie de tous les jours, et peut-être qu’en regardant un film qui nous fait hurler et frémir sains et saufs dans une salle de cinéma, on peut la soulager.



Par Elisa

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